UE. Les organisations syndicales et les ONGs souhaitent développer la qualité...
Le premier jour de la réunion informelle des ministres européens du Travail, des Affaires Sociales et de la Santé a réuni les ministres du Travail de la Finlande et des pays qui détiendront les deux présidences suivantes (l’Allemagne et le Portugal) ainsi que les organisations non gouvernementales et syndicales au Palais Finlandia de Helsinki.
La réunion des ministres du Travail et des Affaires Sociales a été présidée par la ministre du Travail Tarja Filatov. Ont participé à la réunion également la ministre des Affaires Sociales et de la Santé Tuula Haatainen et les ministres du Travail et des Affaires Sociales des pays qui détiendront les deux présidences suivantes, Franz Müntefering (Allemagne) et José Vierira da Silva (Portugal), le Commissaire Vladimir Spidla ainsi que les représentants des organisations syndicales européennes et finlandaises.
Les participants ont discuté des moyens de répondre aux défis présentés par la mondialisation et le vieillissement de la population. La réunion a constaté que la mondialisation est en même temps un défi et une possibilité auxquels nous devons répondre ensemble. Il est essentiel d’améliorer la qualité de la vie active.Les organisations syndicales jouent un rôle important dans ce domaine.
L’accroissement de la productivité d’une manière socialement durable est un facteur important qui assurera la préservation du modèle social européen à l’avenir. Lorsque la population vieillit, la croissance de la productivité aide l’Europe à s’adapter à la diminution de la main-d’œuvre ainsi qu’à l’augmentation des dépenses dues aux soins pour les personnes âgées.
Les participants attachent également une grande importance au débat sur la ”flexicurité” de la vie active ainsi que sur son rapport avec la productivité, l’organisation du travail et l’équilibre entre le travail et la vie privée. Il a été constaté dans la réunion que des principes généraux européens devraient être formulés pour la ”flexicurité”.
Le travail humain constitue un atout européen dans la compétition économique mondiale. Le travail qui respecte les règlements est également important pour les entreprises actives dans le tiers-monde et leurs employés en ce qui concerne la productivité et le bien-être.
Santé au travail, égalité dans la vie active
La réunion des ministres du Travail et des Affaires Sociales ainsi que des organisations non gouvernementales a été présidée par la ministre des Affaires Sociales et de la Santé Tuula Haatainen. Ont participé à la réunion également la ministre Tarja Filatov, les ministres du Travail et des Affaires Sociales des pays qui détiendront les deux présidences suivantes, le Commissaire Spidla ainsi que les représentants des organisations syndicales européennes et finlandaises.
Il a été constaté dans la réunion que la participation sociale était un grand défi pour l’Europe. L’exclusion est généralement perçue comme un menace. Les organisations ont attaché de l’importance à la santé au travail et ont en particulier souhaité une stratégie européenne pour amorcer une discussion réellesur la santé mentale en milieu de travail. L’exclusion sociale commence dans la jeunesse et, pour la prévenir, il faut assurer les chances égales d’obtenir une formation et un travail ainsi qu’un accès aux services sociaux et aux services de santé variés.
Les représentants des organisations ont loué les Finlandais pour leurs programmes pour le bien-être en milieu de travail qui ont relevé les défis que posent le vieillissement et la fatigue au travail. Ce sont des sujets auxquels les Finlandais peuvent contribuer dans le débat européen. Or, le vieillissement et le prolongement de la vie ne sont pas seulement un défi, mais aussi une possibilité et surtout une indication du succès du modèle social européen.
Les organisations non gouvernementales ont souligné le fait que, en cherchant des solutions flexibles pour la vie professionnelle, il est également nécessaire de trouver les moyens d’assurer la sécurité sociale. Les participants ont aussi insisté sur l’importance de trouver des modèles pour mieux concilier la vie professionnelle et la vie familiale et pour assurer l’égalité des sexes, entre autres dans le domaine des soins et plus largement dans la vie professionnelle. La question des sexes doit aussi être prise en considération dans le développement des systèmes de sécurité sociale.
Outre les ministres finlandais et le Commissaire Spidla, ont participé à la conférence de presse de jeudi les représentants suivants des organisations syndicales : M. Philippe de Buck, secrétaire général de l’UNICE, l'Union des Industries de la Communauté européenne, Mme Maria Helena André, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES), M. Charles Nolda, Président de la commission “Affaires sociales” du Centre européen des entreprises à participation publique (CEEP)., M. Rauno Vanhanen, représentant de L’Union Européenne de l'Artisanat et des Petites etMoyennes Entreprises (UEAPME), M. Leif Fagernäs, directeur général de la Confédération des industries finlandaises (EK) et M. Risto Piekka, président de la Confédération finlandaise des syndicats des salariés diplômés de l’enseignement supérieur (AKAVA).
Les communiqués de presse distribués à l’avance par les organisations syndicales peuvent se lire sur le site du Ministère du Travail, www.mol.fi/tiedotteet > Communiqués de presse des organisations syndicales 6.7.2006
Renseignements supplémentaires:
conseillère ministérielle Liisa Heinonen, le Ministère du Travail, tél. 010 60 48017, 050 396 0155
chef de projet Outi Kuivasniemi, le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, tél. 09-160 73230, 050 435 0269